Jonquières

La Ville de Jonquières compte aujourd’hui 5 363 habitants (Populations légales au 1er janvier 2021 en vigueur à compter du 1er janvier 2024). Au sens des données INSEE, Jonquières n’est plus classée en tant que commune rurale mais en tant que commune urbaine.

Tourisme

Loin du tumulte des grandes villes, notre commune est un havre de paix et de plaisirs situé au coeur des différents festivals. Jonquières offre aux amoureux de nature et amateurs de détente, un formidable paysage et une campagne particulièrement belle, où la vigne s’offre au soleil.

La Via Venaissia, quant à elle séduit un large public.
Et parce que cette superbe voie verte offre des vues remarquable sur le Ventoux et les dentelles, cyclotouristes et randonneurs sont de plus en plus nombreux à l’emprunter.

Déjà très fréquentée, la Via Venaissia qui traverse le Comtat Venaissin appelé autrefois le jardin de la France, constituera un itinéraire de liaison touristique de 30 kilomètres.

La Via Venaissia, permettra également à terme de relier la Via Rhôna (voie européenne joingant le lac Léman à la mer Méditerranée, EV17) à la voie verte du Luberon (route de la Méditerranéen Euro Véloroute n°8). Ce magnifique projet permettra de placer le coeur du Vaucluse et par la même notre commune sur le tracé des grandes traversées trans-européennes.

Elle sera ouverte aux grands randonneurs, aux cyclistes sportifs à qui il permettra d’effectuer des itinéraires de liaison, aux urbains des villes voisines qui viendront en vélo ou roller, en famille notre terroir et bien sûr au public handicapé grâce à l’agrément « Tourisme Handicap ».

Patrimoine

Fait exceptionnel la commune de Jonquières compte Quatre Châteaux sur son territoire. Les 4 châteaux entourent le village de Jonquières et représentent une partie importante de son Patrimoine historique. Ils se situent aux 4 coins du village et témoignent chacun d’une époque.

LE CHÂTEAU DE BEAUREGARD

Au sud, se situe l’immense château de Beauregard. A l’origine, Beauregard fut une hôstellerie située sur la rive droite de l’Ouvèze.
En 1499, son propriétaire reçut du Prince d’Orange le droit de bac sur la rivière et ses successeurs en jouirent jusqu’à la révolution.
Sébastien de Laurens, qui l’acheta en 1619, agrandit le domaine dont il obtint l’érection en fief. En même temps De Laurens faisait travailler à la construction du château.
En 1671, pour éponger les dettes de son père Sébastien Denis du Laurens vendit Beauregard à Melchior Tonduti de Saint-Léger dont la famille le garda jusqu’aux environs de 1763 où il fut acheté par Joachim de Billioti. Son descendant, le marquis Raoul de Billoti, a donné au bâtiment son aspect actuel : corps central à ailes en retour et aux angles intérieurs meublés de tourelles, le tout imité du Renaissance et couronné de créneaux d’opérette.
Laissé à l’abandon après la seconde guerre mondiale, le château a été restauré depuis 2002 par ses nouveaux propriétaires, qui accueillent les amoureux de châteaux pour des réceptions et des séjours en chambre d’hôte.

LE CHÂTEAU DE CAUSANS

A l’Est, le château de Causans est la propriété de Monsieur le Marquis de Causans : depuis 9 siècles le château et le hameau sont restés dans la même famille. Sa beauté est due au cadre qui l’entoure. Il est vrai que le hameau et la petite église lui donnent un caractère tout à fait magique et charmant.
En 1140, Causans fut donné à Tiburgette de Baux au moment de son mariage avec Adhémar de Morvieux. En 1266 c’est une co-seigneurerie partagée entre Bertrand de Mauléon, seigneur majoritaire et Agnès de Caromb, femme de Raymond Arcel, qui en possède la cinquième partie. Parmi les seigneurs de Causans citons Bertrand de Caritat et sa sœur Decane (1369), Agnès de Actis, Mère de Louis le Vesc, et guillaume Giraud (1394).
Pendant les guerres de religions Causans vit son église et le château pillés. Dans le courant du XVIIIème siècle Henry de Vincens les fit relever et passa acte d’habitation avec quelques familles pour que le hameau renaisse de ses ruines.
Ce fut Vincens de Mauléon qui obtint de Guillaume de Nassau, Prince d’Orange, en 1665, l’érection de Causans en marquisat, juste reconnaissance de la valeur de ces loyaux sujets du Prince d’Orange.
Le château, propriété du Marquis de Causans, comprend un bâtiment central à aile en retour encadrant la cour d’honneur. L’ensemble est épaulé de belles tours à toit en poivrière. Il conserve des témoins important de la construction Renaissance. Le portail d’accès est sommé du blason des Causans et de leur devise : Vinc, Vicens, Diou lou voult (Vainc, Viencens, Dieu le veut).
Pendant la dernière guerre, le château fut occupé et endommagé par les Allemands. Aujourd’hui, il a retrouvé son allure d’autrefois et il a été encore restauré et embelli.
A l’entrée du hameau où vivent quelques familles, l’école privée à classe unique fonctionne depuis 1830. Ecole religieuse à l’origine, elle s’occupe des enfants de cinq ans jusqu’à l’entrée en sixième. Quant aux écoliers, ils profitent d’un cadre exceptionnel.

LE CHÂTEAU MALIJAY

Au Nord, se trouve le romantique château de Malijay, château féodal bâti vers le XIIème siècle, il ne reste qu’une tour avec une salle basse qui a conservé son caractère.
C’est dans ce château primitif qu’au mois de juillet 1314, Bertrand de Baux IV, Prince d’Orange, fit son testament.
En décembre 1375, Raymond VI de Baux donna le fief à Raymond de Flament, Co-seigneur de Caderousse. Il passa par héritage en 1412 à Bertrand Geoffroy, alors gouverneur de la principauté, qui le garda jusqu’au début du XVIème siècle, puis transmis aux Panisse avec obligation d’y planter des vignes. Le domaine fut revendu en 1736 à Pazzis de Séguins, marquis d’Aubignan, qui le céda douze ans après à Thomas de Chaussande, seigneur de Saint Roman.
En 1779, Malijay devint la propriété de Monsieur de Légier de Montfort, conseillé du Roi et trésorier général de France. C’est lui qui fit démolir presque totalement le vieux château pour y construire l’édifice actuel en lui donnant cette allure typiquement XVIIIème siècle qu’il a encore, avec son escalier à double révolution…De l’édifice féodal il ne reste qu’une petite chapelle dediée à la Saint-Croix dont la voûte repose sur quatre consoles sculptées aux symboles des évangélistes.
A la Révolution, le baron Légier, fut arrêté à Carpentras en 1793, jugé comme contre-révolutionnaire, il fut guillotiné à Orange le 29 juin 1794. La dernière descendance de la famille de Montfort mourut à Malijay en 1944. Aujourd’hui, le château de Malijay est privé c’est un domaine vinicole réputé dont les différents crus sont très appréciés.

LE CHÂTEAU DE PECOULETTE

A l’Ouest, le château de Pécoulette, cette bastide est à la fois le plus récent et le plus spectaculaire avec son « faux-air » de château fort, ses tours et sa très belle porte. Auparavant Pécoulette était un relais de chasse appartenant aux Princes d’Orange. Remanié aux XVIIIème et XIXème siècles, le château a gardé son allure et se distingue, hormis les tours donnant sur la route de Courthézon, par une bâtisse en U classique, articulée autour d’une belle fontaine.
Un étang a été aménagé à partir du ruisseau entourant la propriété de sept hectares en grande partie occupée par un parc aux arbres majestueux : chênes, hêtres, buis.